Close
Nous utilisons une variété de cookies pour améliorer votre expérience sur notre site. Conformément à la directive E-Privacy ton consentement est nécessaire pour établir ces cookies. En savoir plus.
Comme il est bien connu, le créancier peut entreprendre des recherches télématiques afin de localiser les biens saisissables de son débiteur en accédant aux bases de données des administrations publiques, à savoir le Registre des impôts, les Archives des relations financières, les Archives des organismes de prévoyance et le Bureau de l'Enregistrement.
Ces recherches étaient habituellement autorisées par demande au Président du Tribunal où le débiteur avait sa résidence, son domicile ou sa résidence habituelle ; toutefois, dans le but d'accélérer les délais de la justice et de moderniser les bureaux grâce à des innovations technologiques, la soi-disant Réforme Cartabia (Décret législatif n° 149/2022) est également intervenue dans la rédaction de l'article 492 bis du Code de procédure civile, confiant, principalement, les opérations de recherche aux Huissiers de justice et, seulement de manière résiduelle, comme par le passé, au Président du Tribunal compétent.
En outre, la nouvelle rédaction de la norme en question différencie les modalités d'accès à ces outils selon que l'acte de saisie ait été notifié ou non. En effet :
Une autre nouveauté importante est la suspension du délai de 90 jours d'efficacité de l'acte de saisie (article 481 du Code de procédure civile) à compter de la présentation de la demande d'accès, qu'elle soit formulée auprès du Président du Tribunal ou directement auprès de l'Huissier de justice. Malgré ces nouvelles modifications qui, sur le papier, présentent toutes les caractéristiques pour simplifier la complexité du système judiciaire, à ce jour - près d'un mois après l'entrée en vigueur de la Réforme - le problème lié à la possibilité d'accès aux informations par les Huissiers de justice n'a pas encore été résolu, car ces derniers ne sont pas encore équipés de liaisons télématiques et de structures technologiques appropriées pour effectuer les recherches.
Par conséquent, il ne reste plus qu'à attendre et voir si les nouvelles modifications introduites par la Réforme Cartabia atteindront les objectifs espérés.
Giambrone & Partners est un cabinet d'avocats international qui possède des bureaux à Barcelone, Birmingham, Catane, Glasgow, Gran Canaria, Lyon, Londres, Madrid, Milan, Naples, Palerme, Rome, Sao Paulo, Sassari, Turin et Tunis. Pour plus d'informations, n'hésitez pas à nous contacter ici ou à nous écrire à l'adresse info@giambronelaw.com ou encore à nous contacter par téléphone aux numéros suivants :